mercredi 12 septembre 2012

[ Critique ]- Cabin in the wood ( Drew Goddard ) - La cabane au fond du jardin



Synopsis:
Cinq amis partent passer le week-end dans une cabane perdue au fond des bois. Ils n’ont aucune idée du cauchemar qui les y attend, ni de ce que cache vraiment la cabane dans les bois…
Signé par deux maîtres de l’horreur, Joss Whedon et Drew Goddard, voici un film qui réinvente et repousse toutes les conventions du genre. Attendez-vous à découvrir un nouveau niveau de terreur…


Un film qui réinvente le genre?? En démarrant sur un scénario vu et revus ? ...ces sous-titres racoleurs, encore et toujours. Tout ça pour gommer un film que l'ont sais déjà mauvais à l'avance. Mais voila. Là ou passe "Cabin in the wood" (festival divers) les critiques sont plutôt bonnes, voir excellentes.Tout le monde est d'accord sur une chose en tout cas, il veut faire quelque chose de différent. Cela doit mériter son pesant de cacahuète, vus l'environnement sclérosé du cinéma d'horreur actuel. Rien ne sort de l'ordinaire. Ou pas grand chose !


Donc, pour ne pas spolier, car ce serait assassin, je ne vais pas aller plus loin que ce que montre déjà la bande annonce. Le film s'ouvre sur deux personnages en blouse blanche? Premier point d’interrogation. De plus ces deux scientifiques, ont un humour totalement décalé, voir absurde et je dois avouer, qu'il fait souvent "mouche". L'aspect décontracté de cette scène d'introduction, nous plonge dans un laboratoire, pendant un journée comme les autres. En fait ce lieu, servira au réalisateur, a faire des mises en abîme régulière, rythmant ainsi de manière contrôlée le reste de la trame. Je m'explique,....ben non, je "Spoile" pas je vous ais dit!
Puis nous sommes plongé dans un campus d'étudiant, qui pour une fois ne sont pas (totalement) crétin. Le beau gosse est férus de littérature (comme quoi), la blondasse pas relou, le fumeur de pétard bien sympa et pas complètement a l'ouest, bref. Stéréotypé teenager lambda, mais pas trop. Mais quand même.

Et voila cette bande de jeune con post pubère, partir se faire ouvrir la jugulaire. Pfff,...non et non. Marre de tout ça. Et c'est la que tout bascule. On commence a comprendre ou le scénariste veut en venir, loin, très très loin. En fait le plus loin possible. Les personnages se mettent en place malgré eu, la blondasse devient une grosse cochonne ("mais pourquois elle fait sa pute, c'est pas son style?"), lécheuse de loup décapité et séché (scène sexy et dérangeante à la fois), le gros malabar, devient malgré lui un gros blaireaux misogyne (chassez le naturel!), le fumeur de beuh la trouve très forte et c'est sans comptés sur la nunuche qui se découvre vierge, malgrès la perte de son hymen bien avant les événements. Nous comprenons ce que font les scientifiques dans leur laboratoire. Sur leur nombreux moniteurs, ils mettent en place un film d'horreur des plus classique; piquant ça et là les ficelles du Scream, Stop! j’arrête là pour le déroulement du film.


A vrais dire, Drew Goddard, à déjà participé à Cloverfield, ainsi qu'a Buffy. On retrouve donc cette image au couleur légèrement télévisuelle, cette pélicule froide d'un sale clip Mtv. Du coup cela rajoute a l'aspect studio ou plateau de TV. Le coté adolescent peut aussi en rebuter quelques un. Mais quand ça démarre, on s'accroche aux accoudoirs tel une attraction Disney. Car oui, Cabin in the Wood, n'est pas à proprement dit un film, mais plutôt un concept. Tel un Cloverfield, ou même un Rubber il nous impose une trame en permanente évolution, un plaisir décuplé de minute en minute. On a enfin l’impression de ne pas avoir déjà vus et revus le même film. Même si il n'est, en fait, qu'un pot pourris de tout ce que le genre horreur, Slasher, nous a donné depuis de nombreuses années. Après comme tout film concept, on adhère ou pas. 
Au final on passe un bon moment. On est surpris et si on met de coté sont coté "américan Pie" et ses références perpétuelles à la limite de l'overdose ( Evil Dead, Vendredi 13, Halloween, Cube, ...). On le re regarde, juste pour le plaisir de décrypter le fond et certaines scènes trop électrisées, pour avoir le temps de les apprécier à leurs juste valeur. Bravo on en redemande et, fait rare, on aimerais bien voir une suite. Même si je ne vois pas bien comment vu le final! Allez y les yeux fermés.

09/10

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