dimanche 27 juin 2010

[ Critique ] - Jennifer's Body, Un film de Karyn Kusama

Synopsis : Lycéenne dans une petite ville américaine, Jennifer est une beauté fatale à qui aucun garçon ne résiste. Cette bombe cache pourtant un petit secret : elle est possédée par un effroyable démon. Mangeuse d'hommes à tous les sens du terme, elle se transforme peu à peu en créature pâle, maladive et meurtrière... Needy, sa discrète amie d'enfance, va désespérément tenter de protéger les jeunes hommes de la ville, à commencer par son petit ami Chip...

La femme à souvent était utilisée dans les films d'horreur. L'attirance quasi hypnotique de l'homme pour une femme comme Mégan Fox, peut devenir une arme terrible pour une "mante religieuse". On est donc plongé dans un scénario archi  vus et revus à la sauce "fil d'adolescent". Du " the Faculty" mal fait, sur un ton "Sex Crime". Le duo principal est convaincant, le rôle de la fausse moche, meilleure amie de Jennifer la bombasse, à bien était choisie.Pas franchement éteinte face à son amie, cela entraine certains échanges bien écrits, à vrais dire les dialogues sont là. Loin de ceux qui définisse le style étudiant en rut acnéique, ils ne sont ni graveleux ni stupide. 

Ont ne peux pas tout critiquer dans ce film. La scène ou l'ont retrouve Jennifer, de retour de sont escapade avec les faux rockerz, est très bonne ! Les spectateurs perçoivent la bombasse dans les ténèbres de la cuisine, toutes lumières éteintes, en train de dévorer un poulet à même le sol. Le visage est devenu terrifiant, car ...sans maquillage, genre Laurence Boccolini au réveil. Sympa d'avoir évité les rajouts de latex, qui colle pas forcement, ni d'effets numériques mal rendus. Puis un cris déchire ce faciès, strident, démunie d'attrait humain, on sens dans celui ci, la faim, la vrais faim de l'animal.
Mais dit moi, nous ferais frissonner le saligot!

Et ce n'est pas la seule scène réussie, les décors y sont pour beaucoup. Pas forcement "tape à l'œil" (sauf le final), ils deviennent un personnage à part entière. Le campus universitaire étant l'épicentre de l'action et du scénario, il évolue graphiquement au fur et a mesure que les éléments de l'intrigue arrivent. La photo n'a pas été choisie par hasard, elle se démarque de tout les Teen Movie, qui peuvent encore servir de comparatif inconscient, car ce genre à été plus que utilisé dans le cinéma américain et très souvent propice à des sucés plus ou moins mérités.
Des relents de "la Mutante" se font aussi fortement sentir, surtout en ce qui concerne les couleurs dominantes voulues.
Malgré tout ces efforts, le coté "Clip MTV" reste. Comme collé au casting, au choix de cet environnement, ou tout simplement au passé de la réalisatrice dans le milieu de la série broute-foune (L.World), une scène en particulier s'en rapproche (YES)

Ainsi la première partie est baignée de référence, d'effets chocs bien placés, puis la seconde partie devient mollassonne, le ball d'étudiant viens encore, une fois de plus, conclure le film, mais sans grand intérêt.
Le genre de film qui se laisse revoir avec plaisir, quant on veux cuver une bonne cuite, ou tout simplement pour ne pas réfléchir et mater de la petite culotte! Oui, j'ai dit qu'il n'était pas à classer dans un style humour "ras du string", mais c'est pas pour autant que les formes de nos Bimbasses sont cachées. Sans pour autant exagérer la dessus, cela projette un aspect "entertainement" pas désagréable du tout, mais lorgnant plutôt un public, en pleine développement de testostérone.

Puis d'un coup plus rien à dire, pas plus que le sentiment que le film nous à laissé, donc on enchaine sur un autre, vite!
04/10

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