mardi 23 novembre 2010

En Vrack !

Il y'a des fois ou tel un Lucky Lucke sclérosé, je matte plus vite les films que je n'arrive à les critiquer!
Effarant non?...Non?, .., ..non!
Le fait est, qu'en ce moment je regarde énormément de film, car la période est super bonne pour moi. Dans le style OVNI et film d'auteur, je "m' encanne" comme on dit vers chez moi. Forcement j'ai fait le tris, pour rester dans une thématique "FantastiK'art", car dans d'autres genre il y aurait de quoi faire. Donc un rapide (ou pas,... faut voir), condensé des dernières projections personnelles zé nocturnes:

Et comme l'exception confirme les regles abondantes, je vais commencer par un film Coumike.

Idiocracy:

Synopsis : Joe Bowers, l'Américain moyen par excellence, est choisi par le Pentagone comme cobaye d'un programme d'hibernation, qui va mal tourner. Il se réveille 500 ans plus tard et découvre que le niveau intellectuel de l'espèce humaine a radicalement baissé et qu'il est l'homme le plus brillant sur la planète...

Ben oui, c'est dans le genre fantastique, ou plutôt d'anticipation, car à la manière du grand "Soleil Vert"de Richard Fleischer (elle part de loin la comparaison) le film se base sur une extrapolation de notre futur. Puisqu'on ne peut qu'extrapoler  le futur, blaireau que je suis.

 j'ai vus rapidement un Cohen au générique, qui pourrait bien faire partit du Duo des fréros Cohen, ceci expliquant cela, à la vue du traitement général de la thématique. Mais bon, comme dirait Dieudonné, "Y'en a partout des Cohens", no coment 
L' intérêt n'est pas forcement dans le comique de situation ni dans les dialogues, mais dans l'environnement crée pour l'occasion. Un vision de 2500, ou le peuple semble tout droit sorti de notre Tv. "Big Brother" et autres chiure télévisuelle pour décérébrés. Les mises en parallèle avec notre société actuelle, ne nous semble pas si éloigné que ça de la vérité, en fait. Il ne faudrait pas beaucoup de temps, (en tout cas bien avant 490 ans ), pour atteindre ce niveau de crétinerie ambiante.


La politique s'exprime à travers des catcheurs pailletés ( voir le président des USA sur l'image ci-dessus), l' environnement est laissé à l'abandon, croulant sous une société de sur-SUR-SUR-Consommation , les champs et cultures sont arrosés au Gatorade, car l'eau ne rapportait pas suffisamment d'argent aux firmes industrielle, etc... Au final on se retrouve devant un reflet de notre présent, nous laissant un rictus au coins des lèvres, acide et mélancolique.
A la fois flippant dans ce sens, mais sans rythme, ni de dialogue qui font mouche, il reste plus que ce tableau cynique, adressé à un public déjà bien lobotomisé et loin de vouloir faire une réflexion plus distante de cet humour potache, pour en saisir un troisième degrés, pas si con que ça. Vraiment pas convainquant dans la forme comme dans son traitement, il est dommage de voir de bonne idée, tomber à l'eau dans un bordel ambiant sans nom.
04/10  


Au cas ou vous ne l'auriez pas remarqué, je vais du pire au moins meilleur, vous pouvez donc sauter le suivant:

PrédatorS 2010:


Royce, un mercenaire, se retrouve obligé de mener un groupe de combattants d’élite sur une planète étrangère. Ils vont vite comprendre qu’ils ont été rassemblés pour servir de gibier. A une exception près, tous sont des tueurs implacables – des mercenaires, des yakuzas, des condamnés, des membres d’escadrons de la mort ; des « prédateurs » humains qui sont à présent systématiquement traqués et éliminés par une nouvelle génération de Predators extraterrestres. Voici l’affrontement sans pitié de tueurs absolus…

"Salut, je m'appelle Roberto Rodriguez et j'aurais quelques chose à vous dire:
-BANG, ScraTCH,...BLInG, PloUF et RE Bang PLouF,...Bling,...Pouet !
Merci pour votre attention, Mickael Bay vous fait des Poutoux !"
Il suffit pas d'être bon poto, avec Tarantino pour faire un bon film. Rien ne peut plus être fait avec un sujet comme Prédator, fallait il encore se poser la question de pourquoi, "le troisième volet n'a jamais été fait".
Ni comment faire remonter la pente à une franchise, qui à été trainée dans la boue, rouée de coup et violée par l'opercule scatophile.

Après Prédator dans la jungle, Prédator à la ville, Prédator en Alaska et Caroline à ...euh pardon Prédator en tourné dans un village, le petiot Rodriguo, nous donnes, Prédator sur une petite planète que apparemment, il y vient des fois, avec ses gosses, passer des vacances. Non, non et re non de dieu kOI! faut arrêter de chier sur les mythes (BZZz..)  de notre enfance. N'est pas Geek, le premier petit con qui pratique le fist fuckin' avec des producteurs Hollywoodiens (Mathieu Kassovitz, si tu nous regarde !), mais là je m'énerve e donc je m'égare. Donc pour faire dans son délire, "tu vas voir que je vais t'apprendre des trucs sur le sujet", il envoi Bimbo-Molo  et Bimba-Lala, sur une jungle synthétique, comme le premier film, avec le traitement du second. Exit les Aliens, donc et à la place ce blaireau de Adrein Brody, aussi expréssif qu'une moule sèche. Des Rambos de seconde zone, font les complices encore plus crédules que les autres blaireaux, précédemment cités. Pour résumer, l'ensemble des protagonistes sortent d'un casting pour "Incroyable Talent". Le black-quota gonflé à l'EPO, la Michelle Rodriguez du pauvre et même pas bonne, le sale faux dèrche qu'on vois arriver à 10000 et des Prédators Tunés comme des cabriolés, Bling Bling. Puis c'est le générique de fin !
Vivement Prédator à la ferme.
01/10

Celui là aussi vous pouvez le sauter, 'fin façon de parler:

Jonah Hex

L'armée américaine propose au chasseur de primes Jonah Hex de le libérer s'il parvient à arrêter un terroriste prêt à déchaîner les enfers sur la planète...

Comment Malkovitch à fait pour se laisser entrainer dans cette bouse et Mégan Fox n'est même pas à poil dedans, alors allez refaire un tour du coté du Director Cut de "Jennifer's Body", parce que là, y'a rien à voir ! C'est vraiment minable.
0,1/10 (pour l'encre)

Bon ça s'arrange un peu:

Les faucheurs:

Synopsis : Ian Stone n'est pas un homme comme les autres : chaque jour, il se fait tuer par les faucheurs, de terrifiantes créatures qui aspirent les âmes et se nourrissent des peurs. Après chacune de ses morts, Ian est renvoyé dans une nouvelle vie, sa mémoire effacée. Lorsque Jenny, la femme qu'il aime, est menacée à son tour, Ian se souvient : il est l'un des leurs, un faucheur, traqué pour avoir aimé. Pour sauver Jenny, Ian n'a plus le choix : il doit passer du côté des ombres et se battre.

J' adore ces synopsis, qui "spoile" totalement le film. Vous regardez le trailer, vous lisez le synopsis et c'est même pas la peine de voir le film. Surtout quand, comme ici, l' intérêt principal de l'oeuvre demeure le semblant de scénario qu'il possede. Souvent novateur mais chaotique, voir bourré d'incohérence dans certains détails. Car le reste est malheureusement pas à la hauteur des ambitions, un peut comme "Légioné" déja dans mes critiques. Mal joué, par des mauvais acteurs trop jeune et sans charisme. La direction d'acteur est absente et l'implication des spectateurs pour les protagonistes est, du coup, elle aussi absente.


Les effets spéciaux relève vraiment le niveau de l'ensemble et aux vus de la pellicule bas de gamme sur laquelle le film est posé, ils éblouissent la rétine. Mais cela ne suffit pas à relever le niveau du film. Ils se regarde avec plaisir, on ne peut pas dire que l'on passe un mauvais moment, ni que l'on s'ennuie devant, mais on l'oublie des le générique de le titre fin affiché (ce qui n'existe plus depuis le cinéma parlant). J'aurais bien vus Del Toro mettre ses doigts boudinés dedans, le sujet fait partis de ses ambiances tant maitrisées. Une fois de plus dommage, mais certains "Pitch" novateur, comme celui ci, font plaisir à voir, dans un cinéma devenu un vaste patch Work des années 80. Mais ne sont pas forcement suffisamment costaux, pour élaborer un film de 1H30.
05/10

Alors, pour ceux qui marmonneraient dans leurs piercings, que je n'ai vus que des navets, je dirais,...oui et non. Oui, pour ceux la, c'est clair, même si 'les Faucheurs' n'est pas complètement à jeter. Mais aussi, non, car j'en ais vus d'autres mémorables. Je ne compte pas les brader, sur un tel Zouk de médiocrité, donc je leur réserve un traitement personnel. Je parlerais donc, du troublant "SPLICE" et de l'OVNI orgasmique "Scott Pilgrim Vs the World". Le rendez-vous est pris !

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