mardi 14 décembre 2010

[ Critique ]- Le Dernier exorcisme (2010) - Un film de Daniel Stamm





















Synopsis : Quand il va dans une ferme, le révérend Cotton Marcus s’attend à réaliser un simple exorcisme sur un fanatique religieux troublé. Cependant, il est contacté en dernier recours pour aider une adolescente, Nell, possédée par un démon.
En arrivant à la ferme, l’exorciste se rend vite compte que rien n’aurait pu le préparer au mal qu’il va affronter alors qu’il s’apprête à filmer un documentaire avec toute une équipe de tournage.
Il est cependant trop tard pour faire marche arrière, les croyances du révérend seront ébranlées quand lui et son équipe devront trouver un moyen de sauver Nell avant qu'il ne soit trop tard pour elle...comme pour eux.



Avant toutes choses,  je ne traiterais pas de "SPLICE", car ce film est tellement bizarre, surtout dans son deuxième effet "Kiss cooL" (kika vus comprendra), je ne voudrais pas me lancer dans une critique, élogieuse, pour le regretter plus tard. Donc je vais attendre de le revoir. En tout cas, pour le moment, je n'ais ni envie d'en parler, ni encore moins envie de le revoir,. J'appelle ça le "Syndrome Irreversible" ou le résurgence de "Calvaire" ( la aussi, kika vus comprendra bis repetita). Quant au fameux "Scott Pilgrim Vs the world", c'est comme après avoir pris une bonne grosse cuite, on se rappelle plus très bien si c'était une bonne soirée ou un cauchemar. Je veux le revoir celui là aussi. Voila, c'est fait, passons au sujet principal.
Pour commencer avec "The last exorcism" il faut déja prendre en considération certains éléments, directement liés au marketing. Comme de nombreux buzz qui ont alimentés l'attente du jour de la sortie du film. Déja à travers la très, très, ingénieuse tactique commerciale menée sur Chatroulette, qui entre deux expositions de quequette et moult branlettes en tout genre (Message d' utilités publique: CONTROLE PARENTAL, Bloquez CHATROULETTE), nous montrait une jeune fille (bien,...sympathique), qui attirait la rétine de l'adolescent, blasé par tant de gland. Puis, ... je vous laisse découvrir la vidéo en bas de ce post (Ou Billet pour les Canadien).
 Mais c'est avant tout le nom de Eli Roth, associé au projet, scandant les qualités de son jeune poulain, qui a excité les fans. Car oui, "Cabin Fever" et surtout le duo de choc des "Hostel", sont restés de grandes références dans le milieu horrifiquo-gore puis Tourturer movie. Meme en DTV, "Cabin Fever" et sa suite, ont fait de trés bonnes ventes. 

Puis le cortex du Geek, c'est mis à tourner à plein régime. Les premières photos, nous montraient des exorcismes dans le même cadre, ton de lumière que l’icône du genre, "L'exorciste". Se voulant écraser toutes les pales copies de la référence ultime. Terminé les "Damien", "l'exorcisme d'Emilie Rose", etc... ça vas chier les possessions démoniaque, démembrement en tous genres,  et peut être même un nouveau  "T'as mere suce des bites en enfer". Les près affiches nous montraient une possédée, dans une position similaire a celle de l'Exorciste. La fameuse position dite "de l'araignée", ou tout les membres du corps sont dans le sens inverse naturel, des articulations, imitant ainsi la démarche et la forme d'une araignée, plus que chelou. Cette scène n'est apparue que bien plus tard dans une édition spéciale, version longue et director-cut. Toujours et encore les mêmes clin d'oeil. Mais ça,... c'était avant le drame.
Une fois le film commencé, on se rend vite compte que la "Shacking cam" et très (trop) exploitée. A la limite du regardable parfois. Même certaines idées, se voulant innovatrices pour un style plus qu'à court de souffle, font plouf. Certaines fois la camera se pose, comme vers le milieu du film et nous décrit, de beaux cadres, en général sur l'intérieur d'une grange. Une certaine émotion mélangée à une mélancolie. Puis ont "recheche" le spectateur, ont fait passer la caméra entre les mains de différents protagonistes, bref... un gros bordel. 
Espérons qu'il y ai un plan de déplacement de la caméra narratrice dans le dvd à sa sortie, juste pour qu'on sache une fois au moins ou on situe dans l'espace. Ce procédé sert de prétexte à la réalisation d'un documentaire, sur un escroc mélangé à un camelot de la Foir'Fouille. Le jeu parfois même le sur-jeu de ce pseudo exorciste, nous caricatures cette activités, comme d'origine infondée. Mais le spectateur n'est pas naïf, il sais que se faire endoctriner dans ce genre de ruse, ne peut que l'amener sur un effet de surprise encore plus choc, une fois la véracité de la possession mise à jour. Oui mais voila, ce qui est marrant dans cette idée, devient vite lassant quand elle prend les trois quart de la durée du film. Et malheureusement c'est le cas ici. Jusqu’à la cinquième dernières minutes, le spectateur oscille entre la véritable possession diabolique et la névrose psychotique. C'est un peut lourd et au final, on se dit que la véritable escroquerie vient du réalisateur ,surtout quant ont voit toute la promotion faite sur ce fameux, nouvel 'Exorciste" !


 Pas franchement "kiffant", ni rythmé, pas de dialogue intéressant, ni de traitement des personnages en profondeur,. Dans un style se rapprochant, autant en faire un traitement plus intrusif. Elle est ici, tout juste effleurée. Une grosse déception, qui prouve que le nom d'un grand producteur sur ne affiche, n'est pas forcement un gage de qualité.
Ont l'attend encore le successeur de "L'Exorciste", jusque la et d'après mon opinion, "l'exorcisme d'Emilie Rose" reste le seul à tenir la comparaison.
Le traitement du personnage du père reste le seul à relever le niveau. Même si ses réactions reste spontanées et irréfléchies, passant de désir de voir sa fille guérir de ce mal au fait de l'exécuter à la chevrotine. L'actrice principale nous présente son personnage comme naïve, jeune et très enfantine du haut de ses 16ans. Pas très crédible la petite fille immaculée d'une aura juvénile, dans un corps d’adolescente, laissant entre voir ses formes à différentes reprises. Quant au prêtre et son acolyte, rien de bien intéressant, s'acharnant à démonter la théorie de la possession devant un fait plus que surprenant (et pas surnaturel). Les images s’enchaînent à la manière d'un patchwork, pour se dérouler sur un montage hasardeux. Ont a du mal à comprendre le but général de l’œuvre, mais surtout on à peur de le voir s'achever sur un twist, plus que prévisible. Et le voila qui arrive !
Que reste t'il à un film annoncé comme le renouveau d'un genre, d'un promotion étalée entre "Chaw Sette" et autre bouse halloweenesque ? Rien, qu'un goût amer dans la bouche, qui nous décris les nombreuses déceptions, que l'ont a subit tout au long du métrage. 

02/10

     

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