samedi 1 octobre 2011

[ Critique ]- SCREAM 4_Wes Craven ( SCRE4M pour les intimes !)



Synopsis : 10 ans se sont écoulés depuis les terribles meurtres commis par Ghostface. Sidney Prescott est parvenue à tourner la page mais c’est tout de même avec appréhension qu’elle retourne à Woodsboro pour le lancement de son premier roman.
Ses retrouvailles avec sa cousine Jill ainsi qu’avec le duo de choc Dewey et Gale seront de courtes durées : Ghostface est de retour mais cette fois-ci les règles vont changer.



L' Appréhension:
Alors moi, je pose une question; "Why?" ou plutôt "Winehouse?", voir "WHy WhY West?", ou pour les moins "Rosbif" d’entre nous; "Diantre Pourquoi?". Pourquoi, et cela est même dit dans le film, les studios hollywoodiens ne financent  t-il pas de nouveau concept, des trucs à priori un peu fou, "Cowboy et Alien" ça compte pas avec un Favreau "Super-Bancable" aux manettes. Saw 128, Freddy 50-12, destination finale 3,14. Alors pour un tel projet casse gueule, il fallait le maître des suites tout, le monsieur du bon concept que l'on revend quand il est devenue rentable, je veux parler de Wes Craven. Monsieur Krugger, nous en à fait des suite et pas que des quintes Flunch. A vrais dire, ce serait plutôt des quintes de toux. Comme pour ce film, des années 70, sans vraiment un quelconque intérêt, sauf pour un fratrie de demeuré, scandant les louanges du Monsieur. Car à la base,  "la colline à des yeux", était un petit film sans charisme et avec une intention de péter bien plus haut que son cul. Bien entendu, il a eu du succès, une fois passé à la moulinette acérée de notre "Aja" national. C'est donc en toute logique lucrative, que Craven est revenus sur son concept initial en réalisant la suite "la colline à des yeux 2". Racoleur, brutal mais gratuitement, scénario crétin, cette suite s'est donc effacée devant le remake de Aja. Pour en revenir à Scream, le débat est long. Souvent considéré par une génération de Geek républicain, comme étant l’assassin de toutes une génération de film d'horreur, ils fut aussi récompensé par un autre groupe de Geek, plus rasta dans l’âme, qui le qualifieront de "coup de pied dans un genre trop statique". Encore une fois, un Geek à toujours raison, peut importe son opinion, puisqu'il n'y a pas vraiment de vérité au final. Ce qui est flagrant, c'est la mutation du genre horrifique après le blockbuster "Scream 1". Le genre pris alors une bonne dose d' E.P.O, de plus en plus de film "décalés" gagnèrent leurs places dans le box-office Américain et international, mais en même temps, les clichés issus du genre fondateur furent balayés. Terminé les "je reviens dans 5minutes", ou les assassins dans les angles morts, les twists tirés par les cheveux. Il fallait innover, éviter les lieux communs et les thématiques ancestrales, quitte à mélanger différents style, comme les "Torture Movie", le Gore, le "policier", les "Thriller (who's Bad)"."Scream", dans tout le cas, à quelque part obligé les studios à renouveler le style bien trop figé par des références et un public de passionnés pointilleux. Et après?



Vision:
Comme on ne perd pas les bonnes habitudes, Craven nous plonge dans un prélude de film dans le film dans le film. Comme introduction c'est sympa et comme ce n'est pas exagéré ni trop long on adhère forcement. Ce qui étonne, pendant ce visionnage, c'est ce concept, toujours aussi efficace. A la manière d'un Satoshi Gon, il aime mélanger les références, jusqu’à l'indigestion. Craven n'a pas le niveau de Gon et il ne peut pas faire des films reposant uniquement sur un concept de "mise en abyme", tout le monde ne peux pas faire un "Perfect Blue". Essayons de rester, bon public. Nous somme devant de "l'entertainement", après tout, classification que ce réalisateur affectionne. C'est à partir de cette constatation, que l'on peut apprécier un "Scream". Les vedettes récurrentes sont toutes là. Moins en instance de divorce que dans la vie réelle, mais les rides en plus, ces navigateurs chevronnés de la presse people, (plus que du succès) donne envie de prendre la places du tueur masqué, pour enfin les voirs mourrir. Cela reste fun, peut être aussi parce qu'on attend que ça au final. J'ai passé un bon moment, à vrais dire, loin de mon esprit critique et surtout de mon cerveau. Plus proche d'un thriller, ou d'un film à suspens, on s'éloigne catégoriquement du genre horrifique. D’ailleurs, à part d’être ouvertement l'un des plus gros hommage au genre, peut on qualifier, "Scream" de série horrifique?
Non, je pense pas. L'ambiance générale est bien loin d'un "Haute Tension" de Aja (encore et toujours), voir moins stressant que "les nerf à vif" de Scorsese. Un film pour ado bien plus jouissif qu'un "Twilight" ou un "SAW-ssisse".

 
(par contre le personnage de Sidney, Pff....MAIS KELLE CRèVE par pitié !!)

Conclusion:
Il y à des ses suites qui sont le bienvenues et il ne faut pas les bouder. Nous sommes dans une période de suite, de rallonge éclectique (et non pas "rallonge électrique"), ce n'est pas pour autant qu'il faut jouer les réfractaires. "Scream" à toujours eu un avantage considérable, l'étendu du concept de base. Élastique, voir étirable presque indéfiniment, il devient une poutre de Bamako scénariste. Craven le sait et il s'en amuse. Dans cette brèche lucrative du Blockbuster de Halloween, de nombreux projets sont possibles du moment ou ils sont fun, qui représentent bien le jours férié concerné et si sont tirés de classique du genre,...c'est encore mieux. "Scr4m" en est l'exemple type et il l'assume parfaitement ! Après,...cela reste un "Scream" sans innovations flagrantes.

06/10

(parce que au bout du quatrième, ça aurait pus être pire)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire