jeudi 8 avril 2010

[ Critique ] - HallOwEEn 2 de Rob Zombie

Synopsis : Laurie doit faire face au retour de Michael Myers, bien décidé à tout décimer sur son passage pour retrouver sa soeur.


Ah ben tiens,... pas mal ce synopsis !! Je les prends tout le temps sur alloCiné, mais celui là nique carrément la fin du film, ouais pas tout à fait la fin, mais y'aura t il un jour une fin à cette série, plus que momifiée dans son intérêt primaire?


Bon, ... Je me lance. A vrais dire j'ai beaucoup de mal à dire du mal, d'une de mes plus importante icône, musicale puis cinématographique. J'ai 33ans et Métalleux (entre autre) depuis mes 9ans, donc forcement Rob Zombie et son groupos ( White Zombie), on bercés mon enfance, de disloqué de la nuque (Head banger Forever).
Alors oui, je souffre ! Voir ce symbole se rabaisser au point de faire un pur produit de commande, le bâcler de la sorte dans le but de pouvoir se concentrer sur ces véritables futurs objectifs comme "The Haunted World Of El Superbeasto". Son film d'animation régenté et sans intérêts.
Mais la prostitution à ses limites que les fans n'excusent pas forcement, et c'est le cas ici. On comprend le but du MÔsieur, booster ses futurs projets, nous refourguer une couche de Cherry Moon, pour taper du double salaire et payer les factures de leurs doux foyer, merde on est ou là ? Car effectivement Cherry Moon, commence à nous les brouter sérieux. La bimbasse-Blondasse ne s'accorde pas à tout les projets, elle est même tres difficile à intégrer.




 Dans ces precedents projets, elle nous était montrée comme un membre à part entiere d'une famille de détraqué ("House of 1000 corpses"). Très crédible dans ce role, elle tirait même la couverte à elle dans le second volet (Devil reject). Ici elle est habillée en espèce de Elvira toute de blanche vétue, l'immaculée conception de la mort. Mére de Myers, morte trop tot, elle suis le bucheron Finlandais, accompagnée de son fils version enfant. Pourquois? Ben, en fait, elle incarne la pureté de la violence, que pratique Chabal, euh... Myers. Mais alors le cheval blanc aussi c'est trop, vraiment trop. On se croirait devant le "Secret de Térabitha".
Ridicule, dans son accoutrement, comme dans ce qu'elle est censée incarner. D'ailleurs tout les rajouts scénaristes, se voulant étoffer la maigre teneur scénaristique, le plombe encore plus, ne rajoute rien et on se demande au final qu'el en était le but, ou même l'intention. Le vautour écrivain, ex-psychologue du tueur (de séquelle) nous est montré comme haï par tout le monde, ouais !!! Mais pourquoi en fait, pour son livre? Mais qu'est ce qu'il a mis dedans de si terrible, qui fait que tout le monde veux le lapider, voir l'assassiner en public, pendant une dédicace de ce même livre. L'héroïne je veux bien, elle y apprend qu'elle est la soeur de Micky, ça fait un choc forcement, mais les autres?? 
Puis,... On suit cet autiste de 2m20, pendant les très longues 86 minutes, sans but, le couteau à la main, on à l'impression de déambuler avec lui en s'emmerdant profondément. D'ailleurs dans ce chapitre, Myers nous parait encore plus proche de Rob Zombie que dans le précèdent volet, les poses et mise en cadre rappelant la griffe du Monsieur. Effectivement, il à l'air de s'emmerder comme tout le monde ici. Derriere le merdeux, Blanche neige et son canasson blanc. BOOOOoooring, comme disent les "WORMS"
Certains décors sont vraiment aboutis (intérieur du Van, du bar,...), la photo est encore magnifique, mais seulement à de trop rare moment, dans les tons violets, noir, rouge, ou blanc pale (hôpital, la foret, la montagne ou squatte le Psyko-killer en Ermitage passagé,...) et puis surtout LA violence. Car si il y'a un point positif à donner à ce DTV, c'est bien la représentation de la violence qu'il peut déchainer. Les coups de couteaux se prolongent après la mort de la victime, le pied écrase le visage jusqu'au format OCB. Donc quand même de bon petit moment, mais définitivement trop bref, pour sauver cette pellicule ( je t'enc...).


Certains moment de la bande originale font leurs effets, forcement au milieu du grand RIEN. Métallica nous balance son "Am I Evil", Alice Cooper crache dans la salle de bain, sous l'étendard de Charle Manson ou il est écrit "In Charly We Trust".
On attend donc ces prochains projets avec impatience, car se cambrer de la sorte devant les producteurs Hollywoodien, j'espère que ce n'est pas pour rien! C'est qu'il finirait par perdre en crédibilité avec ces conneries.
02/10







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