jeudi 18 octobre 2007

Fake HOUPA? Dragon Ball le film, pour de vrais, cette fois?


Alors, moi je pose la kestion?
FAke ou pas?
Paske avec tout ce kon voit trainer sur le net comme intox, moi je ne crois plus personne, a force.
A vous de voir
!!!! SPOLIER !!!!

...Pour les moins benés, vous avez dus vous rendre compte de certaine similaritées entre ce trailer, et kelkes autres films. Amuser vous a mettre PAUSE sur les sequence rapide du film et vous reconnaitrez certainement, Hero (Jet li), Dungeon et Dragon (Shéron lol), Police story (Jackie Chan 2*lol), Un film HallaKon en Irak (Meg Ryan, mmmumBulma! 3*lol), X-Men 3 ( Magnifique Kamehaméha de feu), Pareil avec la glace, Blade (keski fout la lui? Piccolo? 4*lol), le village, alien Vs Predator, Babar en Egypte, bref....Tout le monde c'est fait niké, la seule info est celle donné precedemment sur CE blog (et de AlloCine et de FoX, merki du pneu!)

Et comme je suis super sympa, une vus complete et détaillé du VRAIS futur film!
... Alors impatient non?
Ca vas donner (ben sur cette derniere partie est une intox merci a www.nanarland.com de ne pas m'avoir autorisé a recopier cet article)

Dragon Ball the Magic Begins
  • Réalisateur : Joe Chan & Leung Chun
  • Année : 1989
  • Pays : Philippines / Taïwan
  • Genre : Banzaïerie catastrophique (catégorie : enfants)
  • Durée : 1h39
  • Acteurs principaux : Ruby Tse, Don Wong, Paul Kam, Eddie Chan, Annie Lai



Le spectateur a droit à une jolie coquille avant même la première image du film. Ca promet…









Il est des domaines bien particuliers qui se suffisent généralement à eux-mêmes mais que des producteurs, moins sensibles au cinéma en tant qu’art qu’en tant que vecteur d’argent, s’escriment à vouloir adapter au grand écran. Ces projets s’avèrent souvent être des initiatives malheureuses, telles les adaptations de jeux vidéos par exemple (Mario Bros, Street Fighter II, Double Dragon, Mortal Kombat, Tomb Raider, Resident Evil… rien que des daubes lamentables !). Dans le domaine de la BD, qu’il s’agisse de bandes dessinées européennes, de comics américains ou de mangas japonais, le passage du support papier au dessin animé se fait tout naturellement. En revanche, la transposition dans un monde réel, avec des acteurs en chair et en os, est rarement probante, qu’il s’agisse là encore de BD bien de chez nous (Asterix, Tintin, Michel Vaillant voire Blueberry selon les avis) ou de manga (Ken le Survivant, Nicky Larson, et bientôt peut-être Albator), la transition aux Etats-Unis s’étant faite parfois pour le meilleur (Superman, Batman, Spiderman) et souvent pour le pire (Flash Gordon, Howard the Duck, Spawn, Judge Dredd, Les 4 Fantastiques, Tank Girl, Captain America, Le Fantôme du Bengale, Tortues Ninja…). En tout cas, la récente vague des X-Men, Hulk, Daredevil, Punisher et autre Catwoman nous montre que le filon continue d’être exploité, sans vergogne ni forcément beaucoup de talent (promis j’arrête là ma litanie de références qui s’apparente fortement à du remplissage de chronique, désolé).




Une redoutable attaque de vaisseaux spatiaux (Micheliiine !! Apporte z’y l’insecticide, on y voit plus rien sur c’t’écran !)














Le cruel Roi Cornu a.k.a. le monstre de Legend en moins bien et en bleu


En plus il en fait des tonnes…


Le film dont il s’agit ici est bel est bien une adaptation live du célébrissime manga d’Akira Toriyama. Son origine reste encore l’objet de spéculations : si on m’avait demandé mon avis en plein visionnage, j’aurais juré qu’il s’agissait d’un film pirate philippin ou indonésien (aucune mention du nom de Toriyama dans le générique de ma version) sauf que la plupart des sources le présentaient comme un film japonais. Du coup, je me disais qu’au vu des noms des membres de l’équipe technique et des acteurs (prénom anglais, nom chinois), Dragon Ball the Magic Begins était un film de Hong Kong produit à moindre frais par des Japonais en vue de réaliser un bon coup sur le marché vidéo nippon (ben ouais, ça tenait debout : pour des investisseurs japonais, tourner à Hong Kong permet en effet de faire un film à moindre frais tout en bénéficiant du savoir-faire local). Une source affirme pourtant – avec cette assurance qui caractérise ceux qui sont certains de ce qu’ils avancent – qu’il s’agit d’une co-production philippino-taïwanaise datant de 1989, ce que semble confirmer IMDB.



Sauf que le générique de fin présente la date 1992 et porte la mention « Filmswell International release » (firme pour laquelle le Hongkongais Godfrey Ho a réalisé Honour and Glory et Undefeatable). S’agit-il d’un rachat de copyright ? De simple distribution ? Tous ces détails ne sont-ils pas excessivement rasants et superflus ?? Ne serais-je pas qu’un sinistre faquin pour me préoccuper de choses aussi futiles alors que des millions d’êtres humains meurent de faim, de froid et de plein d’autres choses en ce moment même ??? Bon ok, je vous l’accorde, j’aborde donc le contenu sans plus tarder.








Je collectionne les nanars, lui c’est les boules de cristal… chacun son truc.




Grand-père et sa fameuse boule de cristal numéro 4…


…et le voici, c’est lui, LE VAILLANT SON GOKU !!! (oui bon, j’avoue, mon enthousiasme est un peu simulé)


Dans la catégorie « armes absolues », voici un super bâton magique qui a le pouvoir… de s’allonger d’un bon demi mètre. Impressionnant !


Petit entraînement en forêt








Son Goku envoie valdinguer son grand-père par la fenêtre (mais… mais… c’est L’HOMME PUMA !!)


Lorsqu’on évoque une adaptation en général, et une de cet acabit en particulier, la première question que l’on se pose est de savoir si celle-ci est fidèle ou non, tant au niveau de l’histoire qu’au niveau de l’esprit. Fidèle, Dragon Ball the Magic Begins l’est en bien des points au manga original, mais des écarts demeurent. En premier lieu, les différences entre les noms des personnages, sachant que la version française (100% horripilante et débile à souhait bien sûr) a visiblement été réalisée à partir de la version anglaise. Du coup j’en ai été réduit à dresser cette liste d’équivalences :

- Concernant les boules de cristal, une boule du dragon (Dragon Ball) devient une perle du dragon (Dragon Pearl), qu’on détecte grâce au détecteur d’étoiles (Star Detector)

- Le méchant s’appelle « le roi cornu » (King Horn en version anglaise), c’est un perso inédit mais il a un petit look de déjà vu qui se prête assez bien à l’univers de la série. Son armée semble elle très inspirée par celle du Ruban Rouge, menée par les féroces Zebrata (le monsieur noir en armure argentée avec de grosses lunettes de soleil) et Malila (la dame blanche en armure dorée et au regard de poisson congelé)

- Tortue Géniale devient l’Homme Tortue (Turtle Man)

- Bulma devient « Sitoé » (Seetoe)

- Yamcha devient Westwood, avec son perroquet Blanche Neige (Snow White)

- Oolong le cochon qui change de forme n’a même pas de nom il me semble (« Piggy » ou « The Pig-Headed Wizard » en version anglaise)

- Chi Chi devient Jade (s’il s’agit bien d’elle)

- Le bâton magique devient une baguette magique

- Le nuage magique (Magic Cloud) est invoqué par l’incantation « cumulo force » (un obscur cri de ralliement du lobby météorologiste qu’Alain Gillot Pétré avait vainement tenté de populariser dans les
années 80… non sérieusement d’où est-ce qu’ils nous sortent ça ?!?)

- Son Goku conserve miraculeusement son nom (en version anglaise il s’appelait Monkey Boy !)

- Le grand-père de Son Goku est vivant, il s’appelle Son Gohan (Grandpa en version anglaise)

- Quand à Krilin… c’est malheureusement le grand absent de cette adaptation !


« Ouillaillaille, qui a éteint la lumière ? »


« Ce n'est rien Grand-père, le soleil va bientôt se lever ! »








« Tu as raison il fait jour, mais il y a encore beaucoup d'étoiles... »




Bulma et son détecteur de boules de cristal




« J'vais t'apprendre les bonnes manières... A la casserole ! »


Le scénario reprend le début de la saga dans ses grands traits : le méchant Roi Cornu possède une « perle du dragon » et cherche à s’emparer des 6 autres pour faire apparaître le Dragon Sacré et lui demander d’exaucer son vœu le plus cher : dominer le monde [insérer ici un rire méphistophélique]. Méthodique, il envoie son armée raser un village de gros gentils qui abrite une de ces perles, massacrant une foultitude de figurants aux abois avec force explosions pyrotechniques dont seule la petite Chi Chi / Jade réchappera. La suite de sa quête sera un peu plus compliquée, les autres boules de cristal étant en la possession de personnages excentriques tels que Son Goku et son grand-père, Bulma / Seetoe, Yamcha / Westwood ou encore Tortue Géniale…




« A chaque repas j'avale trois vaches, deux chèvres et trois chevaux »




« Grand-père disait que les monstres devaient mourir ! »




Ahlala, encore un combat plein d'humour...



Alors, alors, crache le morceau John, ça vaut quoi cette adaptation, hein, hein ?!? Et bien… ça bouge pas mal mais ça reste très bas de plafond. Les moyens sont-ils à la hauteur ? Mmh… oui et non. Les décors sont fonctionnels (la Kamé-House de Tortue Géniale est particulièrement réussie), les costumes fidèles (excepté pour Yamcha / Westwood), les figurants abondent, sauf qu’évidemment, pour ceux qui s’attendraient à voir de magnifiques kamehameha, il faudra repasser. L’ensemble n’est pas trop mal réalisé, avec des combats câblés honnêtement réglés parfois mâtinés d’un petit côté sentai japonais qui ne gâte rien pour l’amateur de nanars, des musiques sympas et de nombreux effets spéciaux basiques et joliment colorés.












Tortue Géniale. Sans commentaires.


Disons qu’à partir du moment où la production ne se laisse pas limiter au niveau des FX et se montre même plutôt inventive dans ce domaine (quitte à booster le taux de nanardise du film avec des séquences quand même très fauchées), la question du budget n’est pas vraiment importante, pourvu que l’ensemble reste fidèle au manga dans l’esprit. Sauf que c’est justement là que demeure le hic, que l’on visionne le film au 1er ou au 2nd degré : pour tenter de retranscrire ce qui pouvait s’avérer génialement drôle dans une seule vignette du manga d’Akira Toriyama, les acteurs en font des gigatonnes, gigotant et grimaçant comme seuls les clowns les plus pathétiques savent le faire, cabotinant à qui mieux mieux comme si leur vie même en dépendait (mention très spéciale à Piggy et Tortue Géniale).




Le nuage magique




Bulma / Seetoe & Yamcha / Westwood










D’où des scènes d’une lourdeur dure à concevoir, parfois pénibles au-delà de ce que l’on pourrait imaginer. Les spectateurs les plus réfractaires à l’humour pour chauves (= humour pour nourrissons et grands vieillards) risquent de souffrir dans leur chair, voire de manifester quelques méchants symptômes de saturation (sensations d’étirements temporels avec le sentiment tenace que le compteur de ce foutu magnétoscope tourne au ralenti, consternation dépressive inconsciemment exprimée à voix haute, soupirs répétés, apathie généralisée, somnolences ponctuées de tics nerveux etc.). A ce titre – et pour manier l’euphémisme avec fougue comme me l’a enseigné Drexl – je dirais que la séquence chez Tortue Géniale est un petit peu longue…















Si l'on parvient à faire abstraction de cet humour qui cible ostensiblement le public en bas âge bien qu’il s’avère parfois à peine digne de bambins en période d'éveil, on pourra néanmoins passer un bon moment, sans plus… et rêver peut-être d’une adaptation plus ambitieuse, comme celle qui a failli voir le jour à Hollywood. Une adaptation live et friquée de Dragon Ball Z a effectivement été envisagée un temps avant d’être brutalement abandonnée. Un éclair de lucidité salvateur du côté des investisseurs de la 20th Century Fox j’imagine. Encore qu’au petit jeu du je confirme / je démens, Ben Ramsay (scénariste du sympathique The Big Hit de Kirk Wong) plancherait toujours sur l’écriture d’un script.


Une photo du personnage de Piccolo...


...et une affiche de pré-production du projet de film Dragon Ball Z.


En attendant la venue au monde ou l’avortement définitif d’un tel projet, les plus enthousiastes d’entrez-vous pourront toujours se rabattre sur ce Dragon Ball the Magic Begins, qui se réserve quand même selon moi aux fans hardcore du manga, aux curieux indécrottables et aux nanardeurs les plus endurcis. Allez, un peu de courage !






Le fabuleux Dragon Sacré (la grosse tache jaune sur l’écran, oui)

2 commentaires:

  1. Gostei muito desse post e seu blog é muito interessante, vou passar por aqui sempre =) Depois dá uma passada lá no meu site, que é sobre o CresceNet, espero que goste. O endereço dele é http://www.provedorcrescenet.com . Um abraço.

    RépondreSupprimer
  2. Hello. This post is likeable, and your blog is very interesting, congratulations :-). I will add in my blogroll =). If possible gives a last there on my blog, it is about the Smartphone, I hope you enjoy. The address is http://smartphone-brasil.blogspot.com. A hug.

    RépondreSupprimer